Véronique Juillet

Engagée et exigeante, Véronique Juillet souhaite bientôt nous proposer, avec sa marque Marthe Paris, une robe sur commande, en semi-mesure, éco-conçue et surtout faite pour durer. Elle est en parallèle animatrice des cafés fertiles Paris / Ile de France  de Fashion Green hub.

Qui est Véronique Juillet ? 

Après une école d’information-communication, Véronique commence sa carrière dans un cabinet de chasseurs de têtes. Puis, elle rejoint le groupe Prisma Presse (devenu Prisma Media). Elle y monte un service de documentation, véritable pôle de ressources pour les journalistes. C’est une période dynamique et heureuse, mais Véronique décide après 18 ans passés dans l’entreprise, d’arrêter de travailler quelques années pour s’occuper de sa fille. Durant cette période, elle s’engage dans diverses activités bénévoles. Notamment avec la rédaction du journal “Les P’tits Curieux”, magazine d’actualité pour les enfants de 9 à 12 ans en milieu scolaire. Elle décide ensuite de suivre une formation diplômante en théologie, en parallèle d’une mission bénévole au Diocèse de Paris. Elle y occupera ensuite pendant deux ans un poste de chargée de communication jusqu’en septembre 2020.

La naissance de Marthe Paris

Insatisfaite du marché de la mode et avec l’envie de se lancer dans une aventure entrepreneuriale, Véronique donne vie à Marthe Paris au cours de l’année 2020 et s’y consacre désormais à temps plein. 

Voici le constat : Véronique a des difficultés à trouver, dans les grandes enseignes, des robes qu’elle aime. Celles-ci sont trop courtes, les détails ne lui plaisent pas et il y a très peu de produits en matière naturelle. Elle prend également conscience de l’impact négatif de la fast fashion et veut prendre part à la mode durable

Le concept ? Une robe urbaine conçue sur commande et en semi-mesure. Deux modèles proposés et un choix de longueur de robe et de manches, d’encolures et de finitions. Véronique veut sublimer la femme en proposant une coupe minimaliste alliant élégance et confort, tout en ayant un impact écologique le plus faible possible.

L’écoconception et la démarche sociale

Véronique veut proposer la meilleure qualité possible à sa clientèle et un produit qui s’inscrive dans une mode durable et responsable. Et cela commence par les matières. La créatrice est catégorique ! Elle ne veut pas de matières qui utilisent trop d’eau, qui soient composées d’éléments polluants, voyagent trop et ne durent pas dans le temps. La laine s’impose comme la matière idéale puis le chanvre et le lin, matières plus légères pour l’été, viennent compléter cette offre. Ce choix vise aussi à favoriser la relocalisation de ces différentes filières textiles en France.

Brebis adoptée

Brebis adoptée par Véronique Juillet

Ensuite la production. Véronique veut privilégier une production solidaire en faisant appel à un atelier de réinsertion professionnelle ou bien à des couturières indépendantes formées dans l’un de ces ateliers. Le fait que les robes soient disponibles sur commande permet d’éviter la surproduction et les stocks dormants.

Et enfin la distribution. Toujours dans l’évidence de proposer une écoconception globale, Véronique veut également avoir un œil sur l’impact de la distribution de ses produits. Elle pense à un emballage qui limite l’impact environnemental comme un emballage recyclable et/ou consigné.

L’engagement de Véronique Juillet dans l’association Fashion Green Hub

Après avoir participé à des Fashion Green Days (événements qui donnent la parole aux professionnels de la mode éthique et experts sur un sujet en particulier), Véronique adhère à Fashion Green Hub en octobre 2020. L’association propose des cafés fertiles mensuels par région. Ce sont des moments pour s’informer des actualités de l’association, pour débattre de sujets liés à l’entreprenariat, au monde de la mode et de la conception durable ou encore partager les nouvelles des membres.  

C’est donc lors d’un café fertile à Paris que Véronique s’engage auprès d’Arielle Levy et rejoint le groupe Animation. Être animatrice des cafés fertiles, c’est faire le relais et créer du lien entre les membres, accueillir, informer. L’animation, c’est aussi mettre en place des formules qui favorisent les interactions et les échanges en proposant des thèmes de discussion et de débat ainsi que des interventions extérieures. Riche de sa formation, elle est très à l’aise dans la proposition de contenu et l’écriture. L’animation est une nouvelle compétence qu’elle apprend sur le tas et sur le tard, qui ajoute encore une corde à son arc

Natacha Varez-Herblot

Natacha Varez-Herblot

Designer

Jeune designer, je crée un vêtement modulable et sensoriel qui accompagne des exercices de psychomotricité pour les personnes en situation de handicap.

« J’aime que mon métier invite l’Humain à se rencontrer et se comprendre »

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