Sac à main Verde 1

La crise sanitaire actuelle a provoqué de profonds changements chez la plupart d’entre nous : déménagement, démission, envie de nature… Pauline Côme n’a pas échappé à ce tourbillon ! Le premier confinement a agi comme un révélateur sur ce qui germait en elle depuis toujours : il lui fallait lancer sa marque. Bon timing ou pas, elle a finalement décidé de se recentrer sur son projet de maroquinerie responsable : l’atelier Verde.

Le parcours de Pauline Côme, la fondatrice

Pauline a grandi dans une ferme en Mayenne, et c’est certainement ce qui la rend proche de la nature. Elle a construit son parcours sur la notion de respect : respect de l’environnement et respect de l’humain. D’ailleurs, ces valeurs ne la quittent pas, de ses études en design de mode à son poste d’assistante styliste chez BONOBO pour qui elle dessine (déjà !) des sacs.

Animée par ce besoin impérieux d’entreprendre et surtout, cette volonté bien ancrée d’anoblir ce que l’on a l’habitude de jeter, elle crée effectivement l’Atelier Verde. Son matériau de prédilection : les chambres à air de tracteur abandonnées ou brûlées qui rythment le paysage de son enfance.

Sac à main Atelier Verde 2

L’atelier Verde : un projet innovant

Étudiante en mode, elle s’amuse d’abord à les tricoter puis trouve le moyen de les graver. En tant que passionnée, Pauline s’inspire de la matière qu’elle aime détourner. Ceci dans le but de donner une esthétique inattendue à ses produits : épurée et géométrique.

Le sac de Paulette (son surnom) est donc composé de :

  • chambres à air récupérées chez les agriculteurs du coin ;
  • cuir tanné végétalement sans chrome.

Pour la créatrice, il est évident que la fabrication soit confiée à un atelier local, en Pays de la Loire, classé patrimoine vivant. Le premier prototype est alors lancé en septembre dernier. Avec les chutes, elle crée aussi des petites pochettes appelées les Indispensables de Louise. Rien ne se perd !

 

Par la suite, la styliste ouvre une campagne Ulule le 30 septembre avec les sacs en pré-commande. Pauline, qui se définit comme une aventurière, cherche, expérimente et s’adapte. Son sac se veut modulable et le rabat recyclé est amovible. De plus, le choix de couleurs s’étend et la lanière sera bientôt vendue à part pour créer plus de possibilités.

Son associé Clément, qui partage ses valeurs, gère les finances et la stratégie. Ensemble, ils se complètent et verraient bien Paulette distribuée sur une marketplace et dans des concept-stores. Pendant une semaine du 29 janvier au 5 février, ces sacs de luxe seront présentés au deuxième étage du BHV Marais, avec d’autres jeunes marques.

Les projets de la marque

La suite est encore à écrire. Chaque semaine, une concession agricole rejette une dizaine de chambres à air hors d’usage. La créativité de la jeune femme devrait ainsi pouvoir encore s’épanouir dans les années à venir.

 

Anne Hory

Anne Hory

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