Les fascinantes possibilités, de la 2D/3D, de la mode virtuelle se traduisent de plus en plus en marchés et opportunités pour les entreprises agiles.

De nouveaux outils permettent de représenter et surtout et de créer la Mode autrement. Issus des logiciels de jeux vidéos ils permettent de s’affranchir des contraintes réelles. Ou également de les intégrer de manière très réaliste.

L’intérêt n’est pas de « transposer ce qui existe » mais de faire des outils des vecteurs d’exploration.

Créer en 2D/3D

La représentation en trois dimensions de personnages, environnement et vêtements totalement créés permet une liberté totale aux créateurs. Les outils ont fait d’immenses progrès, par exemple la numérisation des tissus pour une reproduction du rendu et tomber.

La start-up Avametrics, rachetée par GERBER est le leader mondial de la numérisation de Tissus. Les créations peuvent être vues et partagées alors même qu’aucun prototype n’a été réalisé.

Le passage de 2D/3D est maintenant possible et permet un lien fluide et rapide entre designers et modélistes ainsi qu’une transmission d’informations beaucoup plus claires aux fabricants.

L’Association FASHION GREEN HUB vient d’équiper son Tiers Lieu pour les entreprises de Mode engagées avec les logiciels GERBER Accumark, CLO design 3D et des PC de gamers !

CLO DESIGN 3D est le logiciel des stylistes il permet de créer en volume sur un avatar.

GERBER ACCUMARK prend le relai du patronage avec un « fitting » directement sur l’avatar.

Des entreprises comme KROBADY proposent de virtualiser des vêtements existants.

Des bureaux de style 3D se créent comme SCOTOMA LAB de Grégoire Willerval.

Former en 2D/3D

L’association des deux logiciels permet de travailler en binôme de manière extrêmement plus efficace en styliste et modéliste. Cette installation mutualisée a été possible grâce au soutien du DEFI et de la Région Hauts-de-France.

FASHION GREEN HUB propose dorénavant des formations aux enseignes et créateurs.

Communiquer et vendre

En terme de commerce, les sites peuvent soudain proposer des visions des vêtements et accessoires sous tous les angles. Le client final peut zoomer, faire tourner, avoir une interaction. Au final le vêtement ou l’accessoire virtualisé est souvent plus inspirant qu’un vrai !

Les consommateurs pourront également essayer virtuellement en ligne sur des avatars à leur image, et être vraiment certains que le vêtement leur plaît et leur va.

Ou choisir la taille de son avatar https://vimeo.com/198481246.

La visualisation 3D permet de découvrir des zones cachées : l’intérieur d’un sac à main par exemple.

Inspirer

Des studios spécialisés se créent comme THE FABRICANT et proposent des « Videos Virtuelles » qui mixent produit et image.

De plus, des défilés sont conçus virtuellement comme celui de Hanifa Mvuemba. C’est peut être en partie l’avenir des Fashion Week également. Une option forte et moins couteuse qu’un defilé pour les créateurs.

Les influenceurs virtuels comme LIL MIQUELA deviennent des personnages recherchés par les marques.

Le jeu League of Legends a, lui aussi, réalisé 40% de son chiffre d’affaire (soit 1.6 milliard de dollars) grâce à l’achat de “skins”. C’est dernier sont achetés par les joueurs pour habiller leurs personnages.

Un skin de luxe a été créé par Nicolas Ghesquière, directeur artistique des collections Femmes de Louis Vuitton, et habille le personnage de Qiyana. C’est le dernier champion League of Legends, d’une tenue élégante avec un haut sorti des ateliers de la marque. “L’Impératrice des Éléments” est accessoirisée de boucles d’oreilles “LV” et d’un mini-sac à sa ceinture. Tandis que son arme est détaillée de l’iconique monogramme Louis Vuitton. Ce skin Prestige de Qiyana, qui représente une première dans l’histoire de l’e-Sport, sera accessible lors d’événements spéciaux qui auront lieu pendant les finales parisiennes.

FASHIONGREENHUB SKIN VUITTON

Une garde robe éphémère qui n’utilise que des ressources électriques !

Bref la 2D/3D allie innovation, réactivité et rapidité de mise sur le marché de ses idées, et écologie avec beaucoup moins de prototypes.

Elle permet également aux jeunes marques un prix de « mise sur le marché » des créations bien plus faible que des patronages et prototypes réels.

En résumé un nouveau terrain de création intéressant à tous points de vue pour les marques !

L’Asie les adopte à grande vitesse formons nous, expérimentons et inventons de nouvelles possibilités !

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